Qu’advient-il de la socialisation des personnes itinérantes lorsqu’elles intègrent un logement?
En référence à l’étude: Social Network Decay as Potential Recovery from Homelessness: A Mixed Methods Study in Housing First Programming
Par Elizabeth Golembiewski, Dennis P. Watson, Lisa Robison et John W. Coberg II.
Une étude d’Indianapolis s’est intéressée à décrire et comprendre les changements dans le réseau social des personnes vivant dans un environnement selon le modèle Logement d’abord.
Selon les auteurs, les personnes en situation d’itinérance chronique qui sont intégrées en logement perdent leur réseau social dans un premier temps, pour ensuite le reconstruire.
Cette démarche mixte longitudinale auprès de 32 hommes et femmes de Indianapolis a démontré une réduction de la taille de leur réseau sur une période d’un an. Par contre, les entretiens qualitatifs ont conclu que les relations avec la famille et les fournisseurs de logement se sont renforcées, et que les relations abusives ont diminuées. Ces résultats indiquent une voie de guérison alors que les relations de ces personnes sont dorénavant plus positives.
Pour consulter l’étude en entier :
Auteurs: Elizabeth Golembiewski 1, Dennis P. Watson 2,*, Lisa Robison 2 and John W. Coberg II 2
1 Department of Health Policy & Management, Fairbanks School of Public Health, Indiana University, 1050 Wishard Blvd., Indianapolis, IN 46202, USA
2 Department of Social & Behavioral Sciences, Fairbanks School of Public Health, Indiana University, 1050 Wishard Blvd., Indianapolis, IN 46202, USA