L’« avantage collaboratif » – Volet 3 : l’exemple de Toronto
À Toronto, le manque de leadership provenant de la mairie au fil des années a fait en sorte que les groupes communautaires se sont organisés.
À Toronto, le manque de leadership provenant de la mairie au fil des années a fait en sorte que les groupes communautaires se sont organisés.
L'approche SRA s’est révélée être une solution clé à l’itinérance chronique, notamment aux États-Unis, en Europe et au Canada. Elle est vue comme une pratique novatrice de grande importance qui a un énorme impact sur la façon d’aborder la question de l’itinérance.
La présence des personnes âgés de 50 ans et plus en situation d'itinérance est en croissance dans les rues de Montréal. Elles représentent 41% de la population totale des itinérants et 49 % des usagers des refuges (Latimer et al., 2015).
Dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement, des objectifs clairs et mesurables sont proposés pour atteindre l’abordabilité dans le logement au Canada.
Parmi les actions prioritaires de l'Objectif2020, le MMFIM a identifié l’inclusion sociale des personnes avec expérience de vie en itinérance dans les décisions qui les concernent. Ce dernier volet, d’une série de deux articles, se concentre sur la première année de la démarche.
Si la voix des personnes en situation d’itinérance a été traditionnellement absente des programmes et des décisions les concernant, il est désormais reconnu que leur participation apporte un regard complémentaire à la recherche de solutions visant à contrer le phénomène dans les communautés. Voici le premier volet d’une série de deux articles à ce sujet.
Le rapport Bilan-Faim 2016 des regroupements des Moissons fait état d'une augmentation des personnes aidées. Elles sont au nombre de 171 800 par mois, dont 59 187 enfants. Depuis 2008, les demandes de services ont augmenté de 34%. Montréal compte le plus grand nombre d'utilisateurs.
Statistique Canada dresse un état de l'itinérance cachée au Canada, c'est-à-dire les personnes qui ont vécu temporairement avec des proches ou dans leur voiture ou n’importe où ailleurs, car elles n’avaient nulle part où aller. En 2014, 2.3 millions de Canadiens disent avoir vécu cette situation.
Nick Falvo, Ph.D, Directeur, Recherche et Data, à la Calgary Homeless Foundation a répertorié dix faits à savoir sur les dénombrements effectués à travers le Canada.
Une étude Australienne, publiée conjointement par l'Université de Pennsylvania et de Queensland, démontre qu'il est gagnant de loger une personne itinérante plutôt que de la laisser dans la rue.