Défis biosociaux et accès au logement
Dans sa thèse de doctorat en philosophie présentée en 2015 à Rutgers, l’université de l’État du New Jersey, Michael Simmons compare deux modèles de service pour les individus présentant des défis biosociaux en logement.
Le premier met l’accent sur les styles de vie et le second sur la perspective des chances dans la vie face aux obstacles à l’autonomie auxquels sont confrontées les personnes en situation d’itinérance engagées dans un programme de l’État en santé mentale et dépendances.
L’étude examine comment les participants au programme surmontent les troubles de santé mentale et de dépendances pour obtenir un logement et un emploi, puis ultimement cesser leurs activités criminelles après avoir fait partie du programme.
Cette étude mixte a analysé les données de 181 participants sur quatre ans et a inclus des observations des activités et des entrevues structurées avec les employés et les participants d’un programme en santé mentale et dépendances. Les résultats de l’étude ont été significatifs : les troubles anxieux ont diminué de plus de onze jours par mois, les chances de logement étaient multipliées par six, et ce, d’autant plus pour les participants de l’atelier sur le mode de vie dont les chances d’être employés pouvaient augmenter de façon notoire. Enfin, l’usage des drogues illicites chez les participants a diminué de 41% alors que le service s’intensifiait. Les activités criminelles, quant à elles, ont diminué de 47%.