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La vision du MMFIM – nous avons besoin de solutions permanentes

En réaction à la lettre d’opinion de Sam Watts parue le 22 juin dans la Presse, il importe de clarifier la vision du MMFIM et de noter que la position prise par Monsieur Sam Watts est uniquement la sienne. Il n’est pas du ressort du MMFIM de juger les organismes communautaires ou leur financement.

Toutefois, la crise sanitaire dans laquelle le monde est plongé permet de remettre en question des pratiques touchant les personnes les plus vulnérables. Dans le milieu de l’itinérance à Montréal, le Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal préconise la recherche de solutions à long terme à cette problématique et la crise actuelle offre une opportunité d’envisager de telles solutions.

L’itinérance est un phénomène complexe qui exige des solutions variées. C’est dans cette optique que le MMFIM travaille en partenariat avec un grand nombre d’organismes, petits et grands, dont la contribution est essentielle à la lutte contre l’itinérance.

Par ailleurs, Le MMFIM a travaillé de concert avec les principaux acteurs en itinérance comme la Ville de Montréal, le CIUSSS, le RAPSIM et le Cercle Autochtone pour élaborer un plan de transition vers le déconfinement. Ce plan vise à combler les besoins urgents des personnes en situation d’itinérance et les besoins à plus long terme de logement et d’accompagnement tout au long de la crise sanitaire.

En plus de solutions permanentes et pérennes que nous proposons à l’itinérance dont l’accès à un toit sous toutes ses formes, nous suggérons de valider ces solutions par de vastes recherches, de recueillir plus de données sur les enjeux d’itinérance pour mieux répondre aux besoins des personnes en situation d’itinérance, d’améliorer les pratiques et de collaborer toujours davantage.

À l’instar du Luxembourg, il pourrait être particulièrement intéressant pour le Québec et le Canada d’étudier la possibilité d’augmenter les revenus de base de tous les résidents (le revenu minimum garanti), et comme en Finlande, d’améliorer l’accès à un logement abordable et salubre, en plus d’augmenter l’accès aux ressources de santé psychologiques pour tous et toutes. Prises ensemble, ces mesures pourraient réellement mettre fin à l’itinérance chronique telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Nous espérons que l’ensemble des partenaires agira en amont pour prévenir l’itinérance et nous sommes certains que notre société a les ressources pour mettre fin à la problématique si la volonté politique est au rendez-vous.

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