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L’itinérance chez les femmes: une réalité peu visible

Le recensement des personnes en situation d’itinérance, réalisé le soir du 24 mars 2015, a révélé que des 3 016 personnes dénombrées dans des lieux extérieurs, des refuges, des logements transitoires et autres lieux, dont les hôpitaux, les centres de détention et les centres de thérapie, 24 % étaient des femmes. Seulement dans les logements transitoires, ce pourcentage s’élevait à 54%, alors qu’il fut de 7% dans les lieux extérieurs.

Moins visibles, mais toutes autant présentes

Les femmes sont en effet moins visibles, mais demeurent très vulnérables et représentent une importante partie de la population itinérante de Montréal. Et ceci est encore plus marquant pour les femmes immigrantes et les femmes autochtones qui sont surreprésentées. Souvent exposées à des risques de violence, elles sont souvent accompagnées de leurs enfants dans la rue ou d’hébergement en hébergement.

Pour les femmes, ces éléments de fragilisation seraient « magnétisés » par ceux de la violence, de la pauvreté et des inégalités sociales. – extrait d’un article tiré d’une étude de Cynthia Lewis pour le MMFIM, à l’été 2015.

De son côté, l’enquête complémentaire réalisée en été 2015 identifie les problèmes évoqués chez les femmes comme obstacles à se trouver un logement dont les problèmes financiers, les problèmes relationnels et les problèmes de santé mentale sont prédominants. Plusieurs femmes, et plus spécialement les femmes autochtones, auront besoin d’une réponse adaptée à leurs nombreux besoins et par conséquent, des ressources spécifiques.

 

Pour consulter:

L’itinérance des femmes à Montréal – Volet 1 : Les facteurs de fragilisation

L’itinérance des femmes à Montréal – Volet 2: Les concepts et les approches

L’itinérance chez les personnes immigrantes de Montréal – Volet 3 : Les femmes issues de l’immigration

Dénombrement 2015

Enquête complémentaire été 2015

4 things to know about women and homelessness in Canada

 

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